Le développement durable recommande de vivre aujourd’hui en sauvegardant la vie de la postérité. Ce qui revient au respect de l’intégrité écologique ou alors à une rationalisation de la consommation. Peut-on concilier intégrisme écologique et développement ?
L’un des plats les plus prisés dans nos cités urbaines est le poisson fait à la braise. Du poisson grié à la braise, c’est-à-dire du charbon incandescent. Ce charbon se fabrique dans certaines zones reculées à base des arbres qu’on abat et qu’on brule. On peut ainsi le stocker dans des sacs et l'acheminer vers les métropoles en de grandes quantités. Cela signifie que pour se nourrir, nous sommes obligés de nous attaquer à la nature environnante ou à l’écologie. De façon caricaturale, pour nous développer, nous ne saurons pas laisser la nature et l’environnement tels quels ; nous devons les détruire, nous attaquer à leur intégrité.
S’il est difficile de rechercher le développement et de sauvegarder l’intégrité écologique en même temps, nous devons cependant reconnaitre que nos méthodes ne sont pas toujours les bonnes. Lorsqu’on veut du charbon, on doit tenir compte du reboisement et surtout de la pollution de l’atmosphère. Lorsqu’on brule les arbres, on ne s’inquiète pas du taux de gaz carbonique qui s’échappe et qui pollue pour ainsi dire l’atmosphère.
Nous ne pouvons pas ne pas consommer les ressources naturelles. Il s’agit seulement d’en rationaliser la consommation, de tenir compte de la réglementation en vigueur qui exige un reboisement à mesure que l’on consomme.
Vivement que nous sachions que nous avons intérêt à sauvegarder l’écologie non seulement pour le bien être des générations à venir, mais pour notre survie à nous-mêmes car si ce monde venait à disparaitre ou à se réchauffer de façon insupportable nous allons tous en périr.
15/10/24 à 07h39 GMT