La ville-Etat de Singapour a soumis au Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques sa proposition de réduire de 36 % son intensité carbone d’ici 2030, par rapport à 2005. L’intensité carbone se réfère au niveau des émissions de gaz en effet de serre (en équivalent CO2) par point de produit intérieur brut (PIB).

Singapour projette ainsi de passer de 0,176 kg CO2-éq par dollar singapourien en 2005 à 0,113 kg CO2-éq (à prix constants). En outre, il a pour objectif d’arriver au pic de ses émissions en 2030, avant de les stabiliser à un niveau absolu constant. Autrement dit, ses émissions de gaz à effet de serre cesseraient de croître à cette date, quel que soit le niveau de croissance du pays.

Singapour, considéré comme l’un des « dragons asiatiques », est très densément urbanisé. Sa Contribution prévue déterminée au niveau national (CPDN), qui fait part de ces engagements, peut constituer un modèle pour les métropoles désireuses de réduire leur contribution émissions de gaz à effet de serre, responsables des changements climatiques.

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