« Bienvenue dans la grande salle de l’humanité, dans l’assemblée des « peuples de la planète Terre », a lancé M. PETER THOMSON, Président de l’Assemblée générale. « Que nous soyons si nombreux est déjà un message de pouvoir et d’espoir », s’est-il réjoui, en parlant d’« une conférence qui est la meilleure opportunité d’inverser le cycle du déclin que l’activité humaine a infligé à l’océan ».
Pour que le quatorzième objectif de développement durable reçoive tout l’appui nécessaire à sa réalisation, a poursuivi le Président, nous devons entendre la vérité sur l’état de nos océans, évaluer les problèmes auxquels ils sont confrontés et plus important encore, réunir les solutions requises pour surmonter ces problèmes. Nous sommes ici, a souligné le Président, « au nom de l’humanité, pour restaurer la viabilité, l’équilibre et le respect dans nos relations avec notre mère première, notre source de vie, l’océan ».
« Le moment est venu de corriger nos erreurs car il inexcusable que l’humanité déverse chaque minute de chaque jour l’équivalent d’un grand camion poubelle rempli de plastique dans l’océan. » Nous avons infligé « la peste du plastique » à nos océans. Les pratiques de pêche illégales et destructives, conjuguées aux subventions tout aussi destructives, menacent de mort nos stocks de poissons. Parallèlement, a poursuivi le Président, les gaz à effet de serre dus à la combustion carbonique des activités humaines ne contribuent pas seulement aux changements climatiques, mais au réchauffement des océans touchés également par l’acidification et la désoxygénation, et en conséquence, à la montée du niveau des eaux.
« Si nous voulons assurer aux espèces de notre planète un avenir viable, nous devons agir maintenant pour la santé des océans et contre les changements climatiques », a prévenu M. Thomson. La bonne nouvelle, a-t-il estimé, est que nous avons déjà pris une mesure décisive: nous avons adopté l’objectif de développement durable no 14 et ratifier l’Accord de Paris sur les changements climatiques. Nous entrons maintenant dans l’ère de l’action et de la mise en œuvre, a rappelé le Président, une ère où nous devons prouver notre fidélité à ces deux accords vitaux, une ère où nous devons cesser de voler l’avenir de nos petits-enfants.
« Les problèmes causés par l’homme ont des solutions trouvées par l’homme », a souligné le Président, arguant qu’à la plénière, dans les dialogues sur les partenariats et dans la multitude d’interactions auxquelles donnera lieu cette Conférence, nous devons trouver les solutions aux fléaux que nous avons infligés à nos océans.
Nous devons faire de cette Conférence un tournant, le moment où nous avons commencé à inverser le cycle du déclin des océans. Nous avons cinq jours pour réaliser « cet objectif historique », a insisté le Président, en souhaitant que « chaque jour compte ».
[ODD2030-14]
05/07/24 à 13h25 GMT