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Les groupes environnementaux demandent la démission d’Ambrose du poste de présidente des négociations internationales sur Kyoto


Les principaux groupes environnementaux du Canada ont demandé à la ministre de l’Environnement, Rona Ambrose, de démissionner de son poste de présidente de la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques maintenant que le gouvernement Harper a rejeté le Protocole de Kyoto.

« Ce serait faire preuve d’hypocrisie que d’assurer la présidence d’un processus auquel l’on ne veut pas participer », a déclaré Dale Marshall, analyste des politiques sur les changements climatiques à la Fondation David Suzuki. « Nous demandons à la ministre Ambrose de démissionner parce que le processus international sur les changements climatiques nécessite – et mérite – quelqu’un qui se fera le champion du Protocole de Kyoto. »

Le gouvernement Harper a dit qu’il ne respectera pas le Protocole de Kyoto et a commencé à démanteler les programmes de lutte contre les changements climatiques du Canada. Pourtant, le Canada continue de présider les négociations internationales sur les changements climatiques. De nouveaux pourparlers sur les actions futures du processus des Nations Unies de lutte contre les changements climatiques débuteront le 15 mai à Bonn, Allemagne. Mme Ambrose se rendra à Bonn pour ouvrir les négociations mais l'on prévoit qu’elle ne restera pas pour prendre part aux discussions.

Le Réseau action climat Canada, un organisme de coordination représentant des dizaines de groupes environnementaux canadiens, a tenu une conférence de presse à Ottawa aujourd'hui pour exiger que Mme Ambrose démissionne de son poste de présidente des négociations internationales.

« Le gouvernement Harper a indiqué clairement qu'il est en désaccord avec le mandat international du Protocole de Kyoto sur les changements climatiques qui consiste à travailler ensemble pour atteindre des objectifs et respecter des échéanciers, » a déclaré John Bennett du Réseau Action Climat. « La dernière chose dont la planète a besoin est une présidente qui anime les négociations sur Kyoto alors qu’elle n’y croit même pas. »

La plupart des pays développés vont sont sur la bonne voie pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre de Kyoto. Le Canada a répété à plusieurs reprises qu’il remplacera le Protocole de Kyoto par une approche « faite au Canada » qui inclura une proposition de nouvelle Loi sur la lutte contre la pollution atmosphérique. Mais jusqu’à maintenant, aucune annonce n’a été faite qui aidera de manière significative à nettoyer l’air ou à réduire les émissions de gaz à effet de serre. À la place, le gouvernement fédéral a sabré dans les programmes clés de lutte contre les changements climatiques.

« Les changements climatiques représentent un problème mondial urgent qui a besoin d’un véritable leadership, » a affirmé Matthew Bramley de l’Institut Pembina. « Cela nuit à la réputation internationale du Canada d’avoir Ambrose comme présidente de ce processus mondial alors que son gouvernement ne fait absolument rien pour réduire les émissions chez lui. Le gouvernement Harper manque à ses engagements responsabilités envers les Canadiennes et Canadiens parce qu’il ne présente aucun planréduit l’effort fédéral pour combattre les changements climatiques et refuse de se conformer à Kyoto. Mme Ambrose ne devrait donc pas présider ce processus mondial. »

« D’autres pays prennent leurs responsabilités et travaillent d’arrache-pied pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, » a conclu Steven Guilbeault, de Greenpeace. « La communauté internationale et les Canadiennes et Canadiens seraient mieux servis si un homologue qui appuie le Protocole de Kyoto remplaçait Ambrose à la présidence. »

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Contacts :
Dale Marshall, Fondation David Suzuki, 613 302-9913
Matthew Bramley, Institut Pembina, 819-210-6115
Steven Guilbeault, Greenpeace, 514-231-2650
John Bennett, Réseau Action Climat, 613-291-6888


Conseil d’administration du Réseau action climat Canada
Coalition Québec-Vert Kyoto, Conservation Council of New Brunswick, Fondation David Suzuki, Ecology Action Centre, ENvironnement JEUnesse, Équiterre, Green Communities Canada, Greenpeace Canada, KAIROS, L’Association pulmonaire du Nouveau-Brunswick, Institut Pembina, Resource Conservation Manitoba, Saskatchewan Environmental Society, Sierra Club du Canada, Toronto Environmental Alliance, World Wildlife Fund Canada, Yukon Conservation Society

412-1, rue Nicholas, Ottawa (Ontario) K1N 7B7
Téléphone : 613 241 4413 Télécopieur : 613 241 2292
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