Les travaux de Durban débute dans un climat caractérisé par l'absence d'avancées notables sur un certain nombre de points clés tels que la forme que prendrait l'accord post- Kyoto; accord pour lequel il n'existe pour l'heure aucun texte.

La question des engagements à l'ordre du jour ou du renouvellement de celui-ci en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre par aussi bien les pays industrialisés que par les émergents est également susceptible de représenter pour un certain temps encore un point de blocage.

Compte tenu de ce que Cancun l'année dernière, a brillé par son absence d'ambition et son incapacité à aborder les questions de fond, il semble pour l'heure illusoire d'espérer mieux de Durban. Les ambitions du Sommet de Durban seront, selon toute vraisemblance, minimales. Il devrait s'agir notamment, comme la souhaité et déclaré le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki moon, en sorte d'aveu, de sauvegarder et de consolider ce qui a été décidé à Cancun l'année dernière et lors des rendez-vous précédents.

Ange David Emmanuel,pour l'IEPF

 [COP17-climat]