EcoFys, un cabinet suisse a présenté au cours d'un évènement parallèle aux travaux des GTS d'Accra, les travaux d'une étude mettant en évidence une application de l'approche sectorielle et du transfert de technologie dans l'industrie du ciment.
Il a été précisé que cet exposé n'était pas une quelconque proposition de la position suisse, mais un exposé d'une étude de cas, illustrant les modalités de mise en oeuvre de cette approche dans un secteur relativement simple, celui de la production du ciment (le modèle peut être appliqué à d'autres industries avec des adaptations tenant compte de certaines spécificités, les aciéries ou les industries chimiques peuvent présenter des spécificités plus complexes).
La production du clinker, sa transformation en ciment et le transport sont les grandes étapes de l'industrie du ciment forte consommatrice d'énergie. Ainsi, trois options et leurs combinaisons sont possibles pour réduire les émissions de GES dans le secteur du ciment :
1. l'amélioration de l'efficacité dans la production du clinker,
2. le recours aux sources d'énergie alternative lors de la production du clinker et de sa transformation en optant pour les renouvelables au détriment des fossiles (comme le charbon dans certains pays encore),
3. l'utilisation de certains additifs substitutifs en vue de réduire la quantité de clinker entrant dans la production du ciment.
Selon l'étude l'évolution de la production cimetière permet de situer la plus grande production dans les pays non annexe1, avec 46% pour la chine contre 10% pour toute l'Europe, révélant un important potentiel de mise en oeuvre des approches sectorielles dans les pays en développement. Quatre critères d'évaluation de cette approche ont été exposés en rapport notamment avec son efficacité sur le plan environnemental, en terme de coût, l'équité dans la distribution des ressources et sa faisabilité technique et institutionnelle.
[ACCRA-AWG-LCA]
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