Le 11 décembre, la COP17 de Durban s'est achevée sur l'adoption d'un accord. L'ensemble des décisions adoptées dans ce cadre, appelé également la Plateforme de Durban, prévoit une seconde période d'engagement du Protocole de Kyoto (dont la durée reste à déterminer) et le lancement du Fonds climatique vert.
Cette décision "représente
un accord significatif qui définit la manière dont la communauté
internationale répondra au changement climatique dans les années à
venir" a souligné le porte parole du Secrétaire général de l'ONU dans
une déclaration à la presse publiée samedi soir.
"Le Secrétaire général de l'ONU s'est également dit satisfait que les
pays aient pris des décisions qui permettront de rendre opérationnels
les Accords de Cancun, notamment le Mécanisme technologique qui
encouragera l'accès des pays en développement à des technologiques
propres et le Comité d'adaptation qui coordonnera des activités
d'adaptation à l'échelle globale."
Le
Directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner a, quant à lui considéré
que "le résultat de Durban donne un coup de fouet bienvenu aux efforts
mondiaux concernant le climat" et qu'il reflète "la détermination croissante,
et parfois inattendue, des pays à agir collectivement". Pourtant, il a nuancé ses propos en soulevant une question qui subsiste, à savoir, si ce qui
a été décidé correspondra à la science et conduira à un pic des
émissions globales de gaz à effet de serre avant 2020 pour permettre au
monde de maintenir l'augmentation de la température sous les 2 degrés
Celsius.
[COP17-climat]
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