Stéphane POUFFARY, ENERGIES 2050 pour l'IEPF
Dans un article d'une douzaine de pages publié dans le numéro de fin décembre 2012 de la revue Afrique Environnement Plus, Stéphane POUFFARY revient sur la Conférence de Doha qui s'est déroulée au Qatar du 26 novembre au 7 décembre 2012.
Rédigé quelques jours après la fin de la Conférence, cet article a été également finalisé quelques jours avant la fin de l'année 2012 qui restera une année très particulière dans l'histoire de l'humanité.
Parler des décisions de Doha est aussi et avant tout parler de notre histoire d'hier et d'aujourd'hui et de notre capacité collective à construire une société et un futur plus juste, solidaire et respectueux des ressources naturelles.
Chacun d'entre nous, quel que soit son pays d'origine ou sa situation personnelle, sait que Doha n'a pas été à la hauteur des enjeux et des défis. Et pourtant, Doha s'est déroulée dans un contexte international particulier avec des évènements climatiques extrêmes à répétition et une conscience très fine des risques que nos sociétés courent si rien n'est fait pour infléchir à la baisse la trajectoire de nos émissions de gaz à effet de serre (GES).
Chacun connaissait l'histoire passée et la possible histoire future ... malgré cela, Doha a visiblement manqué son rendez-vous et la conférence s'est terminée avec plus de questions que de réponses.
Il convient pour autant de ne pas baisser les bras car cela serait donner raison aux sceptiques, aux pessimistes, aux égoïstes et aux irresponsables. Comme je l'ai déjà écrit à de nombreuses reprises, l'histoire n'est pas encore terminée et il y a encore d'autres chapitres à écrire.
Cet article a été rédigé dans cet esprit. Il n'a pas pour objet de regarder en détail l'ensemble des décisions qui ont été prises ni même des non décisions. Cet exercice sera réalisé très prochainement.
L'article a pour objet de raconter une histoire de ce qu'aurait pu être Doha, de rappeler qu'il s'agit de choses graves et sérieuses et que nous sommes en train d'écrire l'Histoire pour plusieurs siècles à venir. Il se veut une simple contribution pour que chacun n'oublie pas de quoi nous sommes en train de parler. Pour que chacun se réapproprie les enjeux et les défis mais aussi et surtout les opportunités d'action.
Pour ce qui nous concerne, notre motivation reste intacte et plus forte que jamais.
ENERGIES 2050 continue et continuera à se mobiliser dans ce combat que nous ne pouvons envisager de perdre.
Stéphane POUFFARY, ENERGIES 2050
[COP18-climat]