Après le Sénégalais Amadou Mahtar M'bow à la tête de l'Organisation des Nations Unies pour l'Éducation, la Science et la Culture (UNESCO), de 1974 à 1987, le continent africain entend présenter le Djiboutien comme (unique) candidat à la succession de la Bulgare Irina Bukova (en course pour un autre mandat de quatre ans), le 04 octobre 2013. Âgé de 63 ans, Richard Farah est ambassadeur de Djibouti à Paris (France).
Visiblement, il est soutenu par l'Union Africaine (UA), la Ligue arabe et l'Organisation de la coopération islamique. A une période où l'organisme spécialisé des Nations Unies traverse une crise (diplomatique et financière) profonde, le candidat africain propose de la faire revenir à ses "missions originelles" que sont "l'Éducation, la Culture la Science". En plus de la directrice générale sortante qui compte largement sur l'électorat des pays du Nord et de l'Est, le Djiboutien jouissant d'un ancrage géographique au Sud devrait se mesurer à Joseph Maïla (universitaire libanais âgé de 64 ans). Nous ne perdons rien à attendre le résultat du vote (à bulletins secrets) de 58 pays du Conseil exécutif, ce 04 octobre. Choix entériné par la suite entériné par l'Assemblée générale.
En rappel, l'UNESCO a été créée le 16 novembre 1945 par l'ONU. Elle a pour objectif principal de "contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l'éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations, afin d'assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations unies reconnaît à tous les peuples".
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