À l'occasion de la Conférence sur le changement climatique à Varsovie (Pologne), la NDRC (Chine) et le Partenariat pour la gestion durable des écosystèmes du PNUE ont organisé un événement parallèle le 19 novembre sur le thème "L'adaptation fondée sur les écosystèmes dans le contexte de la coopération sud-sud".
Voici le résumé de l'événement préparé par l'Institut international pour le développement durable [notre traduction] :
Cet événement parallèle, animé par Emira Fida, du PNUE, a porté sur: le partage des connaissances, des bonnes pratiques et des options politiques pour l'adaptation basée sur les écosystèmes (ABE); intégration de l'ABE dans les plans d'adaptation nationaux (PAN) et la promotion de la coopération Sud- Sud sur le changement climatique sous l'égide de la CCNUCC.
Xie Zhenhua, vice-président de la NDRC, Chine, a pris note des efforts de la Chine pour relever les défis environnementaux tout en maintenant la croissance économique. Attirant l'attention sur les résultats récents et les co-bénéfices, il a souligné que la lutte contre le changement climatique n'entravera pas le développement économique. Zhenhua a également souligné que les possibilités de coopération Sud -Sud devraient être explorées et le travail de la FEM en Chine devrait être reproduit afin de produire des effets de multiplication.
Achim Steiner, Directeur exécutif du PNUE, a déclaré que l'ABE dans le cadre de la coopération Sud-Sud crée une nouvelle frontière en termes de lutte contre le changement climatique. Il a souligné que l'approche internationale de la gestion des écosystèmes constitue un projet novateur à fort potentiel.
Naoko Ishi, chef de la direction et président du FEM, a souligné l'importance de l'ABE, notant que les pays passent des Programmes d'action nationaux d'adaptation (PANA) aux PAN. Elle a discuté de l'éco-civilisation de la Chine comme un moyen novateur d'avancer, ajoutant que la Chine a beaucoup à offrir grâce à la coopération Sud-Sud.
Sidi Mohamed El Wavi, de la Mauritanie, a donné un aperçu d'une étude de cas d'adaptation pour lutter contre la désertification en Mauritanie, en notant que les projets dans le cadre du FEM, du PNUE et de la NDRC dans les pays pilotes constituent un excellent exemple qui devrait être suivi, renforcé et développé.
Abordant l'expérience de l'initiative népalaise d'adaptation des écosystèmes de montagne fragiles, Prakash Mathema, du Népal, a noté que l'ABE est un moyen rentable d'adaptation, d'apprentissage de la nature et de restauration de la nature qui est accessible à tous.
Will Agricole, des Seychelles, a souligné que les objectifs de gestion des risques liés au changement climatique devraient être intégrés dans l'agenda du développement. Il a en outre souligné l'importance de s'assurer de la coopération internationale et Sud-Sud pour financer adaptation au changement climatique, en fournissant des exemples pertinents pour les petits États insulaires en développement.
Les discussions ont porté sur les principaux défis auxquels sont confrontés les projets ABE au cours de la période de mise en oeuvre. Rawleston Moore, du Secrétariat du FEM, Keith Alverson, du PNUE, Liu Yanhua, de la Chine et Batu Krishna Uprety, du Népal, se sont joints au panel et ont relevé les manque de renforcement des capacités, d'information et de connaissance scientifique comme les principaux défis.
Source : Institut international pour le développement durable
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