Les acteurs impliqués dans le Programme de conservation et de gestion de la biodiversité au Cameroun (PCGDC) ont présenté le bilan de leurs activités le 8 juillet dernier au cours d'un atelier à Yaoundé.

Elaboré après la signature par le Cameroun de la Convention sur la diversité biologique, le PCGDC avait pour objectif d'appuyer les efforts du Gouvernement camerounais pour une gestion durable des zones à haute priorité pour la conservation de la biodiversité mondiale au Cameroun. Il se proposait ainsi : d'améliorer les connaissances sur la biodiversité du Cameroun; de constituer une banque de données; d'identifier et de sécuriser des zones de grande richesse biologique; de promouvoir la participation active des communautés rurales dans la gestion de ces ressources afin d'améliorer leurs moyens d'existence.

Après plus de sept ans, d'activités le bilan présenté à Yaoundé est nettement positif selon les experts du Programme. Ainsi, les réalisations suivantes sont à noter : la mise en place d'un système d'information sur la biodiversité au Cameroun (une banque de données géoréférencées) ; l'augmentation de la superficie des aires protégées (de 7 % en 1996 à près de 15 % à l’heure actuelle); l'amélioration du mode de gestion de ces aires protégées à travers l'élaboration des plans d'aménagement, la mise en place et le fonctionnement des comités de gestion et le suivi des sites.

Le programme était coordonné par le Ministère de l’environnement et des forêts et a bénéficié de l'appui du Fonds mondial pour l'environnement, de la Banque mondiale, du WWF, de la GTZ (organisme allemand de développement) du SNV (organisme néerlandais de développement).