En vue de la production d’un bulletin de statistiques environnementales et d’une revue des indicateurs environnementaux du Gabon, la Coordination Nationale de l’Agence Internationale pour le Développement de l’Information Environnementale (ADIE), organise du 24 Octobre au 04 Novembre 2005 à l’auditorium du Ministère de l’Economie Forestière en partenariat avec la Banque Africaine de Développement (BAD) un Atelier de formation sur la mise en place d’un système de collecte et de gestion des données de base de l'Observatoire Environnementale du Gabon.

Résumé du Projet:

L’objectif principal de l’atelier de formation sur la production des données de base pour la mise en place de l’Observatoire environnemental du Gabon est de mettre en place un système de collecte efficient de collecte des données, en vue de la production d’un bulletin statistique sur l’environnement couplé à un tableau de bord environnemental du Gabon.

Cette formation s’inscrit dans le cadre du développement et du déploiement des outils structurants de l’ADIE. Elle permettra de doter quarante (40) agences d’outils appropriées à une meilleure gestion des leurs données stratégiques.

A terme, ce type de formation va permettre au RNIE de disposer d’ici 2006 de près de soixante (60) agences maîtrisant les Nouvelles Technologies d’Information et de Communication développées par l’ADIE idoines à la gestion de l’information environnementale.

Contexte du Projet:

L’évaluation de l’état de l’environnement et des conséquences environnementales des politiques et pratiques est une préoccupation constante de l’Agence Internationale pour le Développement de l’Information Environnementale (ADIE). A cet égard, la mise en œuvre d’un Observatoire Environnemental obéit à un processus d’évaluation qualitative axée uniquement sur les principaux problèmes et évolutions de l’environnement et des déterminants socio-économiques pertinents. Grâce à une approche participative, le Gabon a produit en 2000 un rapport national sur l’état de l’environnement (terre, forêt, biodiversité, etc.). Celui-ci a présenté une vue harmonisée et globale aux niveaux sectoriels, ainsi qu’une analyse la plus exhaustive possible de la façon dont les pressions sous-jacentes (évolutions humaines et sociales) influent sur l’environnement. Toutefois, les administrations publique, privée et les représentants de la société civile gèrent encore de façon cloisonnée leurs données socio-économiques et environnementales.

Aussi, une approche plus intégrée et plus dynamique doit-elle être utilisée dans le cadre de l’organisation d’une formation pour faciliter l’acquisition des connaissances devant permettre l’intégration des données multi sources entre les différentes régions ou provinces, et l’action des pouvoirs publics, entre le passé et le présent, entre les domaines thématiques et entre les secteurs (environnemental, économique, social, culturel, etc.). C’est pourquoi, une formation relative à l’analyse de l’état de l’environnement est nécessaire pour envisager un bilan de la gestion des ressources naturelles durant les 10 dernières années et dégager ensuite les grandes tendances des 20 prochaines années en termes d’indicateurs socio-économiques et environnementaux.

Par Gildas Parfait DIAMONEKA
(ADIE)