Un certain nombre de propositions ont été faites à l'attention des autorités camerounaises pour remédier à cette situation. Il est ainsi recommandé que les permis miniers chevauchant les aires protégés fassent l'objet d'un redécoupage, afin de préserver l'intégrité de ces aires protégées, cela dans le respect de la loi. Il est également recommandé que les nouvelles attributions de permis dans ces zones soient suspendues, jusqu'à ce qu'un mécanisme de consultation soit mis en place avec les autres départements ministériels chargés de la gestion des ressources naturelles. Le but étant de s'assurer du respect des lois sectorielles. Les parlementaires membres du REPAR recommandent enfin que soit mise en place une plate-forme entre le ministère en charge des mines et les autres administrations chargées de la gestion des ressources naturelles afin de d'optimiser les usages de la terre et des ressources.