A l'initiative du Président de la république du Tchad, un atelier sur la sauvegarde du Lac Tchad s'est tenu en marge du sommet de RIO + 20 au Brésil, en présence des présidents Mohamadou Issoufou du Niger et Goodluck Jonathan du Nigéria. De nombreux responsables financiers, partenaires au développement et membres de la société civile, qui ont répondu présent à cette invitation, ont suivi avec attention le plaidoyer en faveur de la réhabilitation des eaux du Lac Tchad lancé par les trois chefs d’État.
Dans son message, le président Idriss Deby Itno en a appelé à la conscience de la menace que représente l'assèchement des eaux de ce " grand patrimoine" du fait des changements climatiques, l'enjeu du Lac Tchad pour ses riverains, mais aussi de l’intérêt universel de cet écosystème.
Que ce soit pour le Fonds pour l'Environnement Mondial, la Banque Mondiale, la Banque de Développement des États de l'Afrique Centrale (BDEAC) ou encore la Commission de l'Union africaine, l'heure est aux actions en vue d'inverser les tendances actuelles et de sauver le Lac Tchad. Si le Fonds pour l'Environnement Mondial affirme avoir financé des projets à hauteur de 50 millions de dollars au Tchad et au Niger, la BDEAC, elle, a annoncé la création d'un fonds spécial pour le Lac Tchad, et son intention de travailler étroitement avec les états membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT). Le même engagement a été pris par la Banque Africaine de Développement (BAD) qui s'est engagée à mettre sur la table 65 millions de Dollars pour les populations riveraines.
Un appel a été lancé pour la formation d'une coalition de partenaires publics et privés sous l'égide des Nations Unies pour la mise en œuvre d'un plan de sauvetage du Lac Tchad. Reste attendue la mise en route effective des engagements souscris.
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