Les experts venus du Malawi, du Mali de la République démocratique du Congo et du Cameroun avec le concours financier de l'Agence canadienne de développement international (Acdi) ont planché à Yaoundé, du 6 au 11 mai 2013, sur les voies et moyens permettant d'endiguer l'accroissement de la mortalité due au paludisme. Les avis de ces personnalités rompues à la tâche convergent vers l'idée de l'urgence du renforcement des capacités des " relais communautaires " sur le continent africain où selon l'Oms, 90% de l'ensemble des 660 000 décès survenus sur la planète des suites de paludisme ont été enregistrés en 2010.
Seulement, les experts réunis à Yaoundé estiment que le meilleur profil des " relais communautaires " ou de ses agents n'est pas défini de sorte que la formation de ceux-ci soit aisée permettant ainsi de parvenir au même niveau de satisfaction dans toutes les régions de l'Afrique. Il est donc question durant ces travaux, de trouver les bases d'une formation efficaces de ces agents locaux chargés d'appliquer les premiers soins face à des cas de maladies de santé publique dans certains pays africains. Ceux-là étant les premières personnes au contact des malades se trouvant à l'intérieur du pays.
Comme le soutient Auguste Kpognon, directeur exécutif de l'Association camerounaise pour le markéting social (Acms), partenaires technique de l'organisation du conclave de Yaoundé, " les études récentes montrent que la prise en charge intégrée des maladies de l'enfant, par exemple, au niveau communautaire mise en oeuvre par des agents communautaires bien formés permet de réduire de manière significatives les décès dues à ces pathologies et donc du paludisme. "