A Nairobi, au Kenya, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et INTERPOL évaluent ce 6 novembre les impacts de la criminalité de l'environnement sur la sécurité et le développement.
La criminalité environnementale, du commerce illégal de la faune et de bois d'oeuvre et la contrebande de substances appauvrissant l'ozone au commerce illicite des déchets dangereux et la pêche illégale, est un problème international grave et croissant. Ces effets dépassent les frontières nationales.
La criminalité environnementale touche tous les secteurs de la société et est souvent liée à l'exploitation des communautés défavorisées, les violations des droits de l'homme, la violence, les conflits, le blanchiment d'argent, la corruption et les groupes criminels internationaux.
Le PNUE et INTERPOL estiment que seule la criminalité de la faune est estimée entre 15 à 20 milliards de dollars par an et est reconnu comme le quatrième plus grand commerce illégal mondial derrière les drogues illicites, le trafic humain et le commerce des armes.
Des études indiquent que le commerce illégal de la faune et de bois peut aider à financer le terrorisme et le crime organisé dans le monde entier. Les mêmes itinéraires utilisés pour la contrebande de la faune à travers des pays et des continents sont souvent utilisés pour la contrebande d'armes et de drogues ainsi que le trafic des êtres humains.
Extrait sonore Radio ONU, Jean-Michel Louboutin, Directeur exécutif d'INTERPOL (644 hits)