Selon le site d'informations
gouvernementales, investiraucameroun.com et l'agence Ecofin qui relaient des informations
puisées au ministère du Commerce et au sein du Conseil interprofessionnel du
cacao et du Café (CICC) du Cameroun, la production du café au cours de la campagne
2012-2013 qui touche à sa fin, atteint à peine 25 000 tonnes, arabica et
robusta confondus. Soit une baisse de 20 000 tonnes par rapport à la saison
2011-2012.
Cette baisse de 40% de la production nationale serait
la conséquence des aléas climatiques et le désintérêt des producteurs, découragés
par des prix de vente moins alléchants que ceux du cacao.
Mais certains experts
rencontrés par Inverstiraucameroun soulignent au-delà de ces deux paramètres, des
problèmes structurels. Ce, à l'instar des goulots que créent les grandes coopératives de producteurs
fonctionnant comme de véritables
entreprises.
D'après ces spécialistes,
lesdites coopératives captent d'importants financements qui sont
malheureusement engloutis dans le fonctionnement quotidien de leurs structures. Ceci, au préjudice de l'investissement en faveur des producteurs de café.
Avant cette alerte, la production nationale
camerounaise des cafés (arabica et robusta) stagnait autour de 40 000 tonnes depuis environ cinq ans. Jusque là, le programme de relance des filières cacao-café, initié par le
gouvernement camerounais, ambitionnait de porter cette production à 125 000 tonnes
d'ici 2015.