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Evolution des systèmes d'étude d'impact sur l'environnement en Afrique centrale : Rôle des associations nationales de professionnels



  • Publié par le Secrétariat pour l'évaluation environnementale en Afrique Centrale (SEEAC), avec l'appui technique de la Commission Néerlandaise pour l'Evaluation Environnementale et la collaboration des associations nationales pour l'évaluation environnementale d'Afrique Centrale, l'ouvrage collectif intitulé "Evolution des systèmes d'étude d'impact sur l'environnement en Afrique centrale : Rôle des associations nationales de professionnels" (1ère édition, Yaoundé, 2013) a été lancé à l'occasion du 5ème séminaire international du SEEAC (octobre 2013).



    La comparaison des résultats des cartographies d'EIE du Burundi, Cameroun, Congo, République Centrafricaine et Rwanda réalisées en 2005-2006 et 2013 montre qu'il y a eu, toute proportion gardée, une évolution notable en ce qui concerne les textes juridiques et la pratique, relatifs aussi bien à la réalisation et l'approbation du rapport d'EIE qu'à l'octroi de l'autorisation environnementale.

    Cet important ouvrage rend compte de ces progrès sur la base d'une analyse de l'évolution des systèmes nationaux d'évaluation environnementale, et indique des perspectives d'évolution et de renforcement des capacités des pays de l'Afrique centrale en la matière.

    En partant de l'exemple de quelques pays et du Projet d'Appui aux Associations Nationales pour l'Evaluation Environnementale d'Afrique Centrale (PAANEEAC), cet ouvrage voudrait se positionner comme la première édition d'une plateforme qui rendra compte de l'évolution des systèmes d'EIE des pays de l'Afrique centrale à l'aune des efforts consentis par les uns et les autres.

    Le PAANEEAC aura d'une façon ou d'une autre contribué positivement à cette évolution. Les aspects encore problématiques concernent notamment : la clarté insuffisante des textes et normes existants, le type d'arrangements institutionnels, le faible caractère public de la procédure, la faiblesse des moyens alloués à la gestion de la procédure, la non séparation de la décision sur l'approbation du rapport d'EIE de celle sur l'octroi de l'autorisation environnementale, le recours limité à une expertise appropriée, la non intégration de l'inspectorat environnemental plus en amont de la procédure, la faible mémoire institutionnelle et gestion de l'information.

    Mais, tout compte fait, l'EIE a encore de beaux jours devant elle en Afrique centrale pourvu qu'elle sache exprimer son potentiel. Pour que les initiatives de renforcement des capacités l'y aident,
    elles devront, entre autres, s'appuyer sur une bonne analyse du contexte et des besoins ; s'inscrire dans une démarche adaptative, développer et entretenir des synergies entre elles et être crédibles auprès
    des différentes parties prenantes.

    Coordination générale : Dieudonné BITONDO, Ir, Ph.D., Chargé de cours à l'Université de Dschang au Cameroun, Secrétaire Exécutif de l'ACAMEE et du SEEAC.
    Avec l'appui technique de :
    Reinoud POST, Secrétaire Technique à la Commission Néerlandaise pour l'Evaluation Environnementale
    Gwendolijn Judith VAN BOVEN, Secrétaire Technique à la Commission Néerlandaise pour l'Evaluation Environnementale.

     

    [IFDD]


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