C'est la problématique
centrale d'un ouvrage venant de paraitre
aux Editions du Centre de Recherches Universitaires du Kivu. Cette réflexion
est menée par Pascal Isumbisho Mwapu,
Directeur du Centre de Recherche Universitaire du Kivu et Innocent
Balagizi Karhagomba, Responsable du programme de recherche-action paysanne au
sein de l'ONG DIOBASS et éditeur des ouvrages sur les plantes médicinales et
alimentaires du Kivu et Sylvain
Mapatano, chercheur et Deogratias Niyonkuru : coordonnateur de
l'organisation Appui au Développement intégral et à la solidarité sur les
collines (ADISCO).
Réalisé dans le cadre
du projet " Promouvoir des approches participatives
multi-institutionnelles pour la bonne gouvernance des ressources naturelles
collectives dans les sociétés post-conflits des pays des grands lacs africains
", l'ouvrage est le fruit d'une recherche-action
participative sur la gouvernance des ressources naturelles collectives des
écosystèmes fragiles dans la région des Grands Lacs africains. La réflexion
ainsi menée par ces chercheurs ouvre un autre
boulevard de la pensée sur la résorption définitive des conflits dans la région,
au moment où de nombreux acteurs
nationaux et internationaux ont jugé implacable, la résolution de la crise par des
arrangements sur les plans politiques, militaires et relationnels
intercommunautaires, exclusivement.
La plus-value de cet ouvrage réside dans le fait qu'il montre que la
question de la gouvernance forestière fait partie intégrante du problème
global. Car pris en compte, elle peut
créer des impacts considérables
sur la gestion durable des forêts et des conséquences sur le climat et la
sécurité alimentaire dans cette partie de l'Afrique centrale.