Le Comité de suivi en charge des opérations de sécurisation et d’aménagement du projet de construction de l'autoroute Yaoundé - Nsimalen (la localité de la banlieue camerounaise qui abrite l'aéroport de la capitale du Cameroun) a fait le point, le 20 janvier 2015, du chantier de la première zone de recasement en cours sur le site de la localité d’Ekoko II.
D’une superficie de 16 hectares, le site d’Ekoko II est une propriété privée de l’Etat. Il est le premier site parmi les six prévus dans les trois départements que traverse le projet, qui a été engagé pour la réalisation des travaux d’aménagement des sites de recasement. En effet, deux sites par département ont été retenus pour le recasement des personnes affectées par les travaux de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen. Ce sont : Afanoyo et Meyo respectivement dans l’arrondissement de Yaoundé 3 et 4 (Mfoundi) ; Ekoko II, Ngolzock à Mfou dans la Mefou et Afamba ; Ntun I et II à Bikok dans la Mefou et Akono.
L’une des particularités du lotissement est la réalisation d’une importante partie des travaux par des engins de génie civil acquis par la Maetur sur financement de l’Etat. Après études, le site a été partagé en 151 lots de 600 m² chacun dont 143 lots individuels pour les habitations ; trois lots commerciaux et des lots pour équipements sociaux (école, centre de santé, terrain de sport et espace vert). D’après le comité de pilotage, la fin des travaux de terrassement est prévue pour la fin du mois de février prochain. Tandis que pour la suite des travaux, des entreprises ont déjà été sélectionnées. Si le comité indique que des indemnités ont déjà été payées pour les cultures sur le site, il n’en demeure pas moins que parmi les riverains, on enregistre quelques grincements de dents. Lesquels sont notamment dus selon certains bénéficiaires au taux insignifiant desdits indemnités. Sur cette question, le comité de pilotage soutient que : « Les coûts ne sont pas aussi bas ». Et rassure quant à « une probable amélioration progressive de ces indemnités qui datent. Mais il ne faut oublier que cela dépend de la mise en valeur (cultures, construction, etc.) qui a été faite », précise Louis Roger Manga. D’après qui la réflexion est en cours.