Les produits alimentaires que sont le bâton de manioc et l’«okok» (scientifiquement appelé «Gnetum africanum») très prisés à l’échelle nationale et internationale sont au centre des débats de la 21è session du comité FAO/OMS de coordination de la sécurité sanitaire des aliments pour l’Afrique, à Yaoundé les 27 et 30 janvier 2015.
Placé sous le thème : «Réflexion sur l’élaboration et la mise en œuvre de la politique et la stratégie de la sécurité alimentaire au Cameroun», le conclave présidé par Emmanuel Bondé, ministre des Mine, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) et qui a connu la présence de 120 délégués des pays africains membres du Codex alimentarius (code alimentaire), a pour but de mettre en œuvre le processus d’analyse des risques dans les pays africains, produire des données et avis scientifiques et accentuer la sensibilisation sur l’importance du code alimentaire.
Selon Emmanuel Bondé, «La 21è session du comité de coordination FAO/OMS a ceci de particulier que des normes spécifiques vont être mises en place pour des produits qui intéressent beaucoup les consommateurs dont entre autres le bâton de manioc et l’«okok». Il est nécessaire de connaître les normes en ce qui concerne l’alimentation».
Et Awilo Ochieng, présidente de la Commission Codex alimentarius, de préciser : «Nous avons plusieurs normes du Codex alimentarius. Mais, il revient à chaque pays membre de les adapter au contexte local.
Dans cette démarche de normalisation ou labellisation des produits alimentaires, en vue de conquérir le marché international, le Cameroun a proposé le bâton de manioc («le bobolo» en langue beti) et l’«okok».
D’après Charles Booto à Ngon, directeur général de l’Agence des normes et de la qualité (Anor), «C’est grâce à la Codex alimentarius que le Cameroun est passé de 300 normes en 2009 à plus 1700 aujourd’hui. Après le bâton de manioc et l’«okok», nous allons poursuivre avec des produits non ligneux tels que le «ndolè, le mbita kola…).