Les douaniers du Secteur Littoral II, de Douala, le principal pole économique du Cameroun ont présenté à la presse le 10 avril dernier, quatre camions chargés d’emballages plastiques de moins de 60 microns d’épaisseur. Ce sont des emballages non biodégradables, par conséquent non autorisés. Le convoi intercepté venait de la région du Sud-Ouest. La saisie a été rendue possible à l’aide d’un scanner mobile spécial récemment acquis par les Douanes camerounaises pour combattre la contrebande. L’important stock d’emballages plastiques, estimé à plusieurs millions d’unités, était soigneusement dissimulé à l’intérieur des ballots contenant des sandales plastiques.
« C’est un signal fort à l’endroit de tous les fraudeurs qui continuent toujours de fouler aux pieds la réglementation en vigueur. Vigilance et renforcement de la surveillance sont donc de mise », a précisé Robert Tita, le chef de secteur des douanes Littoral II. Les marchandises frauduleuses seront mises à la disposition des services régionaux de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable du Littoral qui devront procéder à sa destruction, et diligenter une enquête avec les autorités judiciaires pour démanteler les différents réseaux impliqués.
C’est depuis le 24 avril 2014 qu’est entré en vigueur l’arrêté conjoint ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable/ministère du Commerce du 14 octobre 2012. Lequel interdit « la fabrication, l’importation, la détention et la commercialisation ou la distribution à titre gratuit des emballages plastiques non biodégradables à basse densité inférieure ou égale à 60 microns d’épaisseur ainsi que les granulés servant à leur fabrication ».