En marge du lancement de la deuxième phase du projet de développement rural du Mont Mbappit (PDRM-II), le gouverneur de la région de l’Ouest du Cameroun, a procédé le 23 juillet dernier à Foumban, au lancement officiel du processus de structuration des organisations des producteurs agricoles qui seront retenues. Huit filières sont concernées pour cinq spéculations agricoles : l’huile de palme à Malantouen, le manioc à Massangam, les maraichers à Foumbot, le riz à Koutaba et Bangourain et le maïs à Njimom, Kouoptamo et Magba.
Selon le coordonnateur du Projet Mont Mbappit, Amadou Potouo Gbounkouo, l’initiative des coopératives vise à promouvoir une agriculture de seconde génération, c’est-à-dire « une agriculture durable fondée sur le développement des chaînes de valeur et intégrant la notion de compétitivité et de productivité ». Toutes choses qui contribuent à assurer la sécurité et la souveraineté alimentaires des populations du département du Noun.
Des actions de sensibilisation et de structuration des producteurs vont se dérouler sur une période de 4 mois, de juillet à octobre. Ce qui permettra de sélectionner huit coopératives disposant d’organes de gestion administrative, et dont les financements octroyés leur permettront d’assurer l’approvisionnement en intrants agricoles, la collecte des produits, la transformation et la commercialisation, des comptoirs commerciaux, de pools d’engins agricoles mis en place par le Projet, etc.
Après la première phase du projet Mont Mbappit qui s’est déroulée de 2006 à 2012, la phase 2 (PDRM-II) ambitionne d’améliorer les conditions de vie des populations bénéficiaires. Notamment l’augmentation de la production et de la productivité agricole, l’amélioration de la valeur ajoutée et de l’accès au marché, l’appui aux infrastructures sociales et l’appui à la gestion du Projet. Le projet va durer cinq ans, et bénéficier d’un financement d’environ 19 milliards de Fcfa, dont 91% sont à pourvoir par la Banque islamique de développement et 9% comme contrepartie du Cameroun.