Pour lutter efficacement contre les impacts du changement climatique, le gouvernement, sous l’impulsion du président de la République, a pris un ensemble de mesures. Il y a entre autres :
- la création, en 2004, du ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable (MINEPDED) et du Ministère de la Forêt et de la Faune (MINFOF); et en 2009, d’un Observatoire National sur les Changements Climatiques (ONCC) ;
- la mise sur pied d’un Plan national de gestion de l’environnement (PNGE) et d’un Plan national de développement des forêts (PNDF) ;
- le lancement, en 2009, de l’ «Opération Sahel Vert» (chaque année, des milliers d’arbres sont plantés dans la région de l’Extrême-Nord pour lutter contre l’avancée du désert) ;
- la création des réserves forestières et la régénération des forêts ;
- l’élaboration d’instruments juridiques pour lutter contre la coupe illégale du bois ;
- la promotion des énergies renouvelables, parmi lesquelles l’hydroélectricité, la biomasse et l’énergie solaire ; etc.
Et dans sa Contribution qui sera présentée à la COP21, le Cameroun s’engage à réduire de 32% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2035.
Pour parvenir à ce résultat, qui représente un effort significatif pour un pays dont les émissions sont insignifiantes à l’échelon international, les pouvoirs publics envisagent de mettre en place une batterie de mesures, notamment dans les domaines de l’agriculture, l’exploitation forestière, la gestion des déchets, la production de l’électricité, le bâtiment, les transports et le développement industriel.
Sur invitation de François Hollande, président de la République française, et de Ban Ki-moon, secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), le président Paul Biya fait partie des 150 chefs d’État et de gouvernement qui vont intervenir au cours des travaux de la 21e Conférence des parties (COP21) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), du 30 novembre au 11 décembre 2015. Des assises qui ont pour objectif de parvenir à un accord contraignant pour maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 2°C.