La 2ème phase de l'évaluation de la démarché Responsabilité Sociétale des Organisations (RSO) de la commune de Bangangté (région de l’Ouest, Cameroun), dirigée par la maire Célestine Ketcha Courtès, débutée le 25 mars s’est achevée le 15 avril 2016.
Pour ce faire, le modèle international AFAQ 26000 Collectivités (ou la norme ISO 26000) développé par l’AFNOR a été retenu en amont.
À l’occasion, la délégation française a traité des questions y relatives, afin de définir le niveau de maturité de la politique de travail adoptée par cette collectivité locale, dans tous les plans.
Ainsi, deux évaluateurs du cabinet Essentiel conduit par l’expert Stéphane Beugnot ont-ils questionné plus de 25 personnes ayant soit un rôle interne au sein de la commune, soit étant directement concernés par les actions (parties prenantes) de la mairie.
Des questions directement liées aux actions et aux compétences professionnelles de ces stakeholders vont ainsi permettre de lister les points à pérenniser et ceux à améliorer dans les trois axes du développement durable que sont l’économie, l’environnement et le social.
Cette évaluation est la première à être effectuée au niveau international en dehors de la France.
C’est un processus certifié par l’Agence Française de Normalisation (AFNOR), soutenu et encouragé par l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF).
En effet, pour répondre aux impératifs de développement durable et des Objectifs de Développement Durable (ODD) effectifs depuis janvier 2016, à l’échelle de son territoire, la commune de Bangangté s’est engagée depuis 2007 à la démarche RSO. Une gouvernance locale inédite au Cameroun.
Pour mémoire, la RSO est définie comme étant «la gestion, par une organisation, des impacts sociaux et environnementaux de ses activités sur la société, accompagnée d’un dialogue constant et bidirectionnel avec les parties prenantes» (Capron, 2009). En d’autres termes, il s’agit pour une organisation de se comporter de façon responsable et de contribuer au développement social de la société dans laquelle elle évolue. Elle ne peut et ne devrait toutefois pas se substituer au rôle d’un État d’assurer la protection de la qualité de vie et des droits des citoyens, de la propriété et de l’environnement.
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