Du nom scientifique manihotesculenta, le manioc 8034 qui a valu la médaille à l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD), au cours du Salon international des inventions à Genève du 13 au 17 avril 2016, est d’une adaptabilité facile aux différentes zones agro-écologiques.
D’après les chercheurs de l’IRAD, «Même sur les sols pauvres, le manioc 8034 donne des rendements raisonnables. Il résiste à la sécheresse, ce qui fait de lui une denrée bien propice lors des périodes de sécheresses et de famines», soutiennent-ils.
Le cycle végétatif de cette variété améliorée (dont la culture est généralement associée à l’arachide) est de «9 à 12 mois, pour un rendement de 30 à 40 tonnes par hectare».
Cultivé en boutures pour une densité de 10 000 plants par hectare, ce manioc résiste à la plupart des maladies.
De couleur de la chair blanche, le manioc 8034 est approprié pour la transformation en amidon, gari, farine de couscous…
Pour mémoire, au Cameroun, le manioc est particulièrement cultivé dans la zone agro-écologique de forêt humide (centre, sud, est, ouest) avec une production annuelle estimée à 4,5 millions de tonnes pour 21.500 hectares.
Et plus de 70% de cette production provient des petits exploitants qui utilisent des variétés traditionnelles et obtiennent moins de 10 tonnes à l’hectare.
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