Selon la Commission des forêts d'Afrique centrale (Comifac), qui l’a annoncée, une étape de la méthodologie régionale pour l’établissement des équations allométriques a été franchie avec la réalisation de la stratification forestière du Bassin du Congo. Les experts expliquent que la stratification forestière définit les types forestiers susceptibles de correspondre à des différences d’allométries à travers la sélection des strates à échantillonner pour construire les équations allométriques. Sa réalisation a été effectuée en 2013 et le PREREDD l’a confié au consortium regroupant les firmes ONF International, TEREA et Nature avec un financement de la Banque mondiale via l’IDA.
Selon les experts commis à cette tâche, l’allométrie des arbres tropicaux varie fortement entre différents sites et entre types de forêts. Hors, nonobstant une certaine homogénéité apparente, il existe de fortes variations de structure et de composition des forêts dans le Bassin du Congo et des nuances au niveau des mêmes types de forêts. L’étude s’est appuyée sur des cartes de végétation issues d’études floristiques, d’analyses spatiales de données d’inventaires forestiers, de cartes de végétation et/ou d’occupation des terres issue de la télédétection, de cartes physiques (données environnementales) issues de la télédétection existantes pour identifier les types de forêts et leur répartition géographique au niveau régional et par pays. L’étude a permis d’identifier et de cartographier douze types forêts et de végétations en combinant une première étape de pré-stratification régionale et une seconde étape d’identification de types forestiers homogénéisés et de particularités nationales. Elle permet également de caractériser ces types de forêts et de dégager les perspectives pour une meilleure maitrise des différentes allométries.