Entre les campagnes de cacao 2014-2015 et 2015-2016, le cacao certifié exporté à partir du Cameroun vers l’étranger, est passé de 10 000 tonnes à 20 000 tonnes. Ces statistiques sont du ministère camerounais du Commerce.
A l’origine de cette performance pour la balance des échanges, il y a le respect croissant des normes de qualité par les producteurs, qui lui-même est le fait de l’encadrement des producteurs par les administrations et plusieurs organisations locales et internationales.
Le Cameroun fait partie des plus grands pays producteurs de cacao du monde. Selon un classement présenté par le site mays-mouissi.com en février 2016, il occupe la troisième place en Afrique derrière la Côte d’Ivoire et le Ghana et la 5e place sur le plan mondial. La nécessité d’un cacao certifié se pose donc avec acuité au Cameroun.
Parmi les standards en vigueur, il existe le label Rainforest Alliance. Pour obtenir ce certificat, le producteur doit protéger les arbres d’ombrage, planter des espèces indigènes, maintenir des corridors pour la faune et conserver leurs ressources naturelles. Il doit aussi réduire la dépendance envers les pesticides en faveur d’alternatives naturelles et biologiques et n’utiliser aucun des pesticides figurant sur la liste des produits interdits. Grâce aux formations de Rainforest Alliance, les producteurs apprennent également à s’adapter aux effets du changement climatique.