En vue de booster la recherche agricole au Cameroun (grenier de la sous-région Afrique centrale), il a été accordé une enveloppe de 1,5 milliard Fcfa à l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD), dans le cadre du Plan d’urgence triennal (2015-2017). Ces fonds sont destinés, entre autres, à la production des semences de base à hauteur d’un milliard et la sauvegarde des semences de pré-base à 300 millions. Une option qui augure visiblement des lendemains meilleurs pour l’agriculture de seconde génération au Cameroun.
D’ailleurs, pour avoir augmenté ses recettes propres à plus d’un milliard de francs Cfa au cours de l’année 2016, l’IRAD que dirige Noé Woin a reçu les félicitations spéciales du ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation (sa tutelle technique), Madeleine Tchuinté. À l’heure de la prescription de l’autonomisation des instituts sous-tutelle, la Minresi a demandé aux structures encore à la traîne de suivre le bel exemple de l’IRAD.
Et pour d’autres succès en 2017, Noé Woin a été invité à l’opérationnalisation des stations polyvalentes récemment créées à Bangangté (région de l’Ouest) et à Nko’olong (région du Sud).
En rappel, l’IRAD créé par décret présidentiel n° 96/050 du 12 mars 1996, a pour missions de : répondre aux préoccupations des acteurs du développement (agriculteurs, éleveurs, transformateurs des produits agricoles, forestiers et d’élevage, commerçants…) ; promouvoir le développement agricole dans les domaines des productions végétales, animales, halieutiques, fauniques, forestières et de l’environnement ; et mettre au point des innovations technologiques agro-alimentaires et agro-alimentaires.
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