L’ouverture hier à Kinshasa d’une réunion de concertation et de sensibilisation des décideurs politiques et les parlementaires sur l’adoption des lois relatives à la ratification de l’accord de paris et de l’amendement de Doha au titre de protocole de Kyoto. Le Ministre Nationale de l’Environnement et du Développement Durable, Amy AMBATOBE invite l’auditoire à pencher sur la question, en vue d’atteindre cet ambitieux objectif de ratification de ces deux instruments de portées internationale, a annoncé l’Agence Congolaise la Presse (ACP).
A l’issu de cette rencontre le Ministre a émis les vœux d’obtenir du parlement de la R.D.C la ratification de cet accord. Pour lui, la concertation sur les enjeux et les conséquences de la ratification de cet instrument revêt d’une grande importance car, celle-ci doit œuvrer à l’aboutissement heureux de ce processus. Il a salué par ailleurs, ces avancés atteintes dans les négociations climatiques. Il s’agit de l’instauration d’un mécanisme relative à la lutte contre les changements climatiques, et de la mise en place des ressources financières fixées à un plancher de 100 milliard de dollars américains par an, d’ici à 2020 pour l’aide au climat, dans les pays en développement. « La R.D.C se trouve parmi les grands pays bénéficiaires de ce fonds dont l’enjeu majeur est la ratification de cet accord » a-t-il fait remarquer. Il a également ajouté que cette ratification demeure également une des conditions sine qua non, pour la mobilisation de différents financements climatiques dans les 21 milliard USD estimés pour la mise en œuvre de la contribution nationale déterminée au titre de l’accord de Paris ».
Toutefois, le Ministre AMBATOBE s’est réjoui de voir que le double seuil fixé pour l’entrée en vigueur de l’accord, qui est la ratification par 55 parties représentant 55% du total des émissions mondiale de gaz à effet de et serre (GES) a été largement atteint avant 2016.
Prenant la parole à son tour Mireille ADUNAGOW, représentante du fonds mondial pour la nature (CCF/RDC) plaide auprès de représentant de deux chambres du parlement congolais pour la ratification de l’accord de Paris, afin de permettre au pays de préserver le leadership au sein des pays REDD africains et mondiaux. A cet effet, elle a rappelé au Députés et Sénateurs l’importance de cette rencontre ; « la foresterie et l’utilisation de terres comptant pour environs 25% des émissions mondiales de carbone dans le monde ; est la première source d’émissions après le secteur de l’énergie. » a-t-elle déclarée. Elle les encouragés à procéder à la ratification de cet accord avant la prochaine tenue de la COP 23 en Novembre 2017 à Born en Allemagne.