A l’initiative de l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), cinquante élèves-ingénieurs de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé et autres acteurs des questions d’énergie, viennent de recevoir une formation sur le montage des mini-centrales hydroélectriques. Après une semaine de cours théoriques, ces apprenants sont descendus sur le terrain en vue de l'application des connaissances acquises.
A cette occasion, ils ont procédé au montage de mini-centrales dans les régions du Littoral et de l’Ouest du Cameroun. Selon les experts, face au coût élevé des infrastructures hydroélectriques d’envergure, telles que les barrages, la mini-hydroélectricité constitue une alternative pour les investisseurs privés et les Etats dans leur quête à rendre l’électricité accessible plus accessible.
Le Cameroun, qui est situé dans le Bassin du Congo, a une des plus importantes réserves hydrauliques du monde. Il fait cependant paradoxelement face à une crise énergétique sans precedant. La principale cause étant, la faiblesse des infrastructures de generation de l'électricité à grande echelle. L'objectif à terme est d'accroître l'offre des mini-centrales à source hydraulique ou solaire pour satisfaire les besoins des menages et de la petite industrie. Mais les entrepreneurs butent sur le manque d'expertise.