Pour répondre à l’environnement mondial marqué par la prégnance du système Licence-Master-Doctorat (LMD) du fait notamment de sa flexibilité et sa professionnalisation poussée des enseignements, l’Institut d’Informatique Africain (IAI) vient, après le quitus du conseil d’administration, de se réunir au campus de la Représentation de l’IAI-Cameroun sous la conduite de la directrice générale de l’Iai-siège (Libreville, Gabon), Mme Binta-Fatouma Kalme.
«La particularité du nouveau système d’enseignement c’est surtout l’insertion du système LMD au complet. Car, jusqu’ici cela se faisait au siège avec le Master. Et dorénavant, il y aura la Licence de la première en troisième année (avec deux semestres par an). Et ce nouveau système va commencer avec la promotion d’étudiants 2017», a exprimé la Nigérienne la Directrice générale de l’IAI, Mme Binta-Fatouma Kalme, le 04 octobre 2017, dévoilant ainsi la quintessence des acquis du conclave de trois jours à Yaoundé (la capitale du Cameroun).
Pendant deux jours, les experts mobilisés ont passé les contenus pédagogiques des cursus de formation professionnelle au crible de la critique méliorative, à Yaoundé.
A travers la Leçon inaugurale de la rentrée académique 2017-2018 au cours de laquelle les ateliers des experts du 02 et 03 octobre 2017 ont été présentés, l’enseignant chercheur à l'IAI-siège et coordonateur de la filière Master, le Pr Balira Ousmane Konfe a rappelé que l’IAI est «un label, une marque, un réseau et une discipline».
A ce titre, il était temps que l’établissement dont l'insertion professionnelle des ressortissants des pays membres est la principale mission, plusieurs décennies après sa création (1971), s’adapte à la nouvelle donne, notamment «la mutation technologique».
Et le Burkinabé qui a tenu l’assistance en haleine, par la qualité de son exposé, de préciser qu’avec le système LMD (anglo-saxon) : «L’enseignant est devenu le coach, c’est-à-dire celui qui oriente l’étudiant qui est appelé à s’auto-former».
On retiendra également que dorénavant l’année académique du réseau IAI va s’étaler sur deux semestres, assortis de 06 unités d’enseignement (UE) pour le premier semestre et 05 pour le second.
En plus de la professionnalisation renforcée des enseignements, «la nouveauté est aussi de prendre en compte le mandarin (langue chinoise) qui est dispensé à l’IAI-Cameroun. Et comme on dit, un esprit sain dans un corps sain, nous avons jugé utile d’intégrer une nouvelle UE, à savoir le sport. De manière générale, le fondamental de notre cursus de formation a été maintenu, en l’occurrence la formation des ingénieurs des travaux informatiques», précise le Pr Konfe.
Dans la même veine, le Représentant résident de l’IAI-Cameroun/Centre d’excellence technologique Paul Biya, Armand Claude Abanda explique : «Etant des filières de l’heure, les deux filières fondamentales de formation existantes de l’IAI n’ont fait qu’être consolidées au cours du conclave de Yaoundé. D’une part, il y a la filière systèmes et réseaux et d’autre part, la filière génie logiciel. Non sans avoir annoncé à la promotion 2017, les repères (ponctualité, travail, ingéniosité…) qui font le succès des apprenants de l’IAI-Cameroun.
«Les mêmes programmes sont dispensés à l’IAI-siège, l’IAI-Cameroun, l’IAI-Togo et l’IAI-Niger. Et c’est le même diplôme qui est délivré aux étudiants à partir de l’IAI-siège», a, signifiant le caractère uniforme des enseignements ainsi que des parchemins du Réseau, fait savoir Mme le Dg.
C’était en présence des ministres Minette Libom Li Likeng des Postes et Télécommunications (MINPOSTEL) et Irène Pauline Nguene des Affaires sociales (MINAS) ; des Représentants résidents de l’IAI, Constant Kodjo Agbeti (Togo) et le Pr Hamma Beidi (Niger) ; la Directrice de l’Institut Confucius au Cameroun, Yu Guoyang ; le Préfet de la Mefou et Afamba et bien d’autres invités de marque.