Pour son engagement exceptionnel à la promotion littéraire au Cameroun, le jury du Festival International de la Semaine des Fous du Livre (FESTIFOUS) 2022 a décerné le Prix du comité d’organisation à Armand Claude Abanda, le 07 décembre à Yaoundé.
Une fois encore l’auteur du roman à succès ‘’Fils de Prélat’’ qui connaît mieux que quiconque que «Le livre est un vecteur de diffusion de la culture» est honoré.
«Je suis très heureux d’être à nouveau sous le feu des projecteurs avec cette récompense, dans le cadre de mes activités littéraires par ce colloque panafricain, organisé par l’Association des Fous du Livre (AFL) qui a pour coordonnatrice nationale Marie Bertille Mawem», a exprimé Armand Claude Abanda tenant en main sa distinction honorifique.
Le président exécutif du Forum des Universités et des Grandes écoles professionnelles en Afrique centrale (FUGEPAC) va tout aussi profiter de l’occasion pour «appeler les jeunes Camerounais à réapprendre à lire». Non sans féliciter Mme Mawem pour cet excellent travail de sensibilisation des populations à la lecture.
Il y a pratiquement 7 mois que ce virtuose de l’informatique a été auréolé à l’international. En effet, Le 28 mai 2022, à Libreville, il a été consacré vainqueur du Prix d’excellence pour l’éducation en Afrique centrale, au cours du 1er Forum international du Livre gabonais et des Arts (FILIGA).
D’ailleurs, comme innovation, la 3è édition de l’événement qui, du 07 au 10 décembre 2022, a réuni des amoureux du livre et de la littérature, des acteurs du domaine et des opérateurs économiques a été auréolé par la présence spéciale de cet écrivain, par ailleurs informaticien et non moins Représentant-résident de l’Institut Africain d’Informatique (IAI) du Cameroun/Centre d’excellence technologique Paul Biya. Un établissement qui œuvre, depuis des décennies, à l’arrimage en masse des Camerounais à l’usage de l’outil informatique.
Pour mémoire, en 1986, le jeune et dévot chrétien Abanda, élève au Collège Xavier Vogt à Yaoundé, aborde sans fioriture et dans un style simpliste mais captivant le thème très tabou de la paternité des ministres du culte hypocrites, phénomène tout aussi réel et récurrent dans la société camerounaise et ailleurs, objet de nombreuses controverses. Dans son développement, il met en relief le problème crucial de la délinquance juvénile conséquence immédiate du chômage ainsi que des enfants nés hors mariage et qui grandissent dans l’absence totale de la chaleur et l’éducation paternelle.
Pour la pertinence et le caractère actuel des sujets traités, d’après le modeste auteur, l’ouvrage de 251 pages a déjà été distribué à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires.