Des associations de jeunes dans le bassin du Congo, en Afrique, aident des communautés rurales isolées à se développer tout en protégeant les forêts, explique une représentante venue à la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP 23), à Bonn, en Allemagne, pour faire entendre leur voix.
« Les jeunes du bassin du Congo ont des actions de terrain qui sont souvent ignorées, peu connues », déclare Marie Tamoifo, Présidente de l'Association Jeunesse verte du Cameroun (AJVC) et Coordinatrice régionale du Réseau des jeunes pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d'Afrique centrale (REJEFAC) dans un entretien à ONU Info.
Le REJEFAC réunit des associations de jeunes de dix pays du bassin du Congo (Burundi, Cameroun, Gabon, Guinée Equatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo, République du Congo, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et Tchad). L'objectif est de promouvoir la participation effective des jeunes acteurs environnementaux aux prises de décisions dans le bassin du Congo et « de contribuer à faire émerger dans la région un leadership de type nouveau, plus sensible et ouvert aux exigences du développement durable ».
« S'agissant des actions de terrain, il y a des actions de reboisement, des actions de sensibilisation, d'éducation, de prise de conscience des jeunes. Il s'agit de renforcer le travail qui est fait par les gouvernements », souligne Marie Tamoifo.
[ODD2030-13], [CdP23-climat]
Communiqué de l'ONU (825 hits)