6 minutes. C’est le temps qu’a duré l’allocution du président congolais à la tribune de de la COP 23 à Bonn. Le président a notamment salué l’accord de Paris. Le voyant comme une véritable avancée pour l’humanité. Denis Sassou N’Guesso a rappelé que l’urgence est à la préservation des « efforts pour un objectif à 1,5°C». Et « La nécessité d’apporter une réponse nette à cette préoccupation majeure a constitué le point d’orgue du sommet des chefs d’Etat africains, tenu en marge de la COP22, au Maroc».
Denis Sassou N’Guesso a révélé au monde que « des indices probants tendent à montrer l’existence d’un important puits de dioxyde de carbone dans une tourbière au cœur du Bassin du Congo, entre la République du Congo et la République Démocratique du Congo. L’authentification de cette piste pourrait ouvrir la voie à un immense espoir pour l’humanité ». Avant de solliciter solennellement l’appui technique et financier de la Communauté internationale pour la protection de cet écosystème extrêmement fragile.
En tant qu’initiateur du Fonds bleu pour le bassin du Congo, le président congolais rappelle qu’ « [lui a] été confié la présidence de la commission Bassin du Congo et de l’initiative du fonds bleu pour le Bassin du Congo ». Et pendant son exercice il s’attèlera à la de mise en œuvre de ce projet, que la Conférence la conférence extraordinaire des ministres en charge de l’environnement et des finances des deux communautés régionales (Afrique Centrale et de l’Est) tenu du 5 octobre dernier à Brazzaville a déjà mis en orbite.
A présent l’espoir du chef d’Etat congolais est de voir les délibérations de la COP23 de Bonn combler les espoirs des millions d’hommes et des femmes, qui subissent, chaque jour à travers le Monde les effets néfastes des changements climatiques.