Les populations de la partie septentrionale du Cameroun s’adaptent de mieux en mieux aux effets du changement climatique. C’est le constat dégagé lors la réunion du Comité de pilotage du Programme d’amélioration de la résilience des populations aux effets du changement climatique (Repecc) qui s’est tenu le 17 janvier 2017 à Yaoundé. D’après le bilan dressé au cours de cette réunion, il en ressort que depuis le lancement du programme en 2013 jusqu’en 2017, 80% des institutions et des populations cibles du programme utilisent des outils développés, 70% des populations maîtrisent les bonnes pratiques agro-sylvo-pastorales et 25 structures ont déjà accès aux outils de mobilisation des ressources financières.
Pour le ministre camerounais de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, Pierre Hele, qui présidait la réunion, ce programme qui a été lancé à la suite de la rude sécheresse et des inondations qui ont frappé la partie septentrionale du Cameroun entre 2011 et 2012 entrainant des destructions d’étendues agricoles et des pertes en vies humaines, donne ainsi aujourd’hui des résultats probants.
Lancé avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement, ce programme vise à accompagner les interventions nationales et sous-régionales pour la préservation des écosystèmes et l’amélioration de la résilience des populations aux effets du changement climatique. Et après les résultats flatteurs de la première phase, il a été décidé au cours des travaux de ce comité de pilotage de lancer une seconde phase qui va permettre d’étendre le programme à d’autres communes des régions du Nord-Cameroun.