À cet effet, une convention de partenariat a été signée entre le ministère des Enseignements secondaires (MINESEC) et l’ONG Sightsavers, le 04 mai 2018 à Yaoundé (capitale du Cameroun).
Enfants handicapés, enfants appartenant à une minorité ethnique, enfants de la rue, enfants issus des familles déplacées ou réfugiées, enfants vivant avec le Vih/Sida…, voilà des catégories d’enfants appelées à être à part entière intégrées dans le système éducatif camerounais.
D’après les signataires, l’accord de partenariat en gestation porte sur la formation des enseignants dans les Écoles normales des instituteurs de l’enseignement général (ENIEG), les Écoles normales des instituteurs de l’enseignement technique (ENIET), en éducation inclusive.
Il s’agit d’inclure «un module d’éducation dans la formation des élèves des ENIEG et ENIET pour qu’ils soient préalablement équipés en éducation inclusive avant de devenir enseignants», précise le directeur pays de Sightsavers, Joseph Enyegue Oyé.
Pour l’implémentation de cette initiative, l’ONG entend mettre en place un centre de ressources à l’École nationale d’instituteurs de Buea (région du Sud-Ouest).
Cet établissement va ainsi travailler en étroite collaboration avec l’Université de Buea, afin d’introduire ce module de formation de sorte que quand les futurs maîtres commenceront à enseigner, qu’ils aient des compétences et aptitudes en éducation inclusive.
Il est à rappeler que l’éducation inclusive consiste à créer des environnements d’apprentissage qui soient capables de répondre positivement aux différents besoins des individus et embrassent la diversité naturelle de l’humanité.
C’est une exigence qui fait partie de l’objectif n°4 (Accès à une éducation de qualité) des 17 Objectifs du développement durable (ODD) des Nations Unies, rassemblés dans l’Agenda 2030.