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L'ONU-Habitat soutient le projet "Formation sur les techniques d'assemblage des lanternes et lampadaires solaires et construction des foyers améliorés dans la commune de Bangangté"



  • Le partenariat entre le Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat), le Groupement d’appui pour le développement durable (GADD) et la commune de Bangangté (ouest-Cameroun), représentés respectivement par Dr. Kitio, Georges Ngougni Tadjiotio et Célestine Ketcha Courtès, est axé sur la lutte contre les changements climatiques et l’adoption des comportements nouveaux pour capitaliser au maximum les avantages qu’offrent les énergies renouvelables ou énergies propres.

    Les objectifs visés par ce nouveau partenariat ont été expliqués par la maire de la commune de Bangangté, le président de l’ONG GADD (basée dans la ville de Dschang, région de l’Ouest) et le Représentant de l’Onu-Habitat à Nairobi (Kenya), au cours d’un Conseil municipal élargi aux sectoriels et à la société civile, le 29 août 2018 à Bangangté (ville lauréate du Prix des Nations unies pour le Service public).

    C’était en présence des conseillers municipaux, des chefs de quartiers, des sectoriels, des experts sur les questions de développement et de nombreuses populations.

    Visiblement, ce trio de structures met en place une stratégie commune pour faire bloc contre les changements climatiques, grâce à la fabrication et la distribution des foyers améliorés, la formation des jeunes et femmes à la fabrication des lanternes et panneaux solaires afin de promouvoir les bonnes pratiques en matière de protection de la nature.

    Il s’agit du lancement de la promotion des technologies d’énergies renouvelables dans la commune de Bangangté engagée dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et la réduction des vieilles pratiques polluantes de l’environnement telles que la déforestation, l’utilisation des foyers à trois pierres, l’émission des fumées, l’utilisation des énergies fossiles (pétrole, gasoil, essence...).

    Ce fut l’occasion pour les panélistes de reconnaître qu’avec les foyers améliorés, on peut réduire considérablement la consommation du bois de chauffage et améliorer les conditions de cuisson dans les ménages, en éliminant la fumée et les accidents (notamment des incendies) occasionnés par le feu.

    C’est sans compter sur la volonté de l’exécutif municipal de Bangangté qui saisit cette autre opportunité pour trouver d’autres moyens afin d’améliorer le cadre de vie des populations locales dont leur santé en dépend.

    Dans ce sens, Mme Ketcha Courtès a paraphé une Convention avec l’ONU-Habitat qui va faire bénéficier à la commune de Bangangté, et ce pour une durée de quatre mois renouvelables, un financement pour la fabrication et la distribution de 10.000 foyers améliorés dans les ménages, la formation des formateurs pour la fabrication des lanternes et des lampadaires à énergie solaire et des foyers améliorés.

    Pour ce faire, il est attendu une délibération municipale et l’élaboration d’une feuille de route qui va conduire à la substitution des trois pierres dans les ménages. 750 foyers améliorés de type Sweet Mother Stove dont 375 par commune (Bangangté et Fokoué) seront distribués et les bénéficiaires devront contribuer à hauteur de 20% (2 000 Fcfa) pour permettre aux autres d’avoir accès à cette technologie. Pour joindre l’acte à la parole, 200 foyers améliorés ont été distribués contre la modeste contribution de 2000 Fcfa des bénéficiaires.

    La mise en œuvre de cette phase pilote de diffusion des technologies renouvelables se déroulera exclusivement dans deux communes (Bangangté et Fokoué) retenues pour leur expertise avérée en la matière. Autrement, c’est un projet qui vient renforcer le travail déjà mené dans les deux villes avec l’appui de l’Association internationale des maires francophones (AIMF) et de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat (COP 21) en 2015.

    Et Célestine Ketcha Courtès de renchérir : «Ce projet vise à réduire la pauvreté et à accompagner le président Paul Biya et le gouvernement de la République à accomplir les engagements pris lors de l’Accord de Paris sur le climat pour répondre aux Objectifs du développement durable».

    Et dans ce sens, la présidente de Désirs d'avenir pour la planète (D.A Planète), Mme Ségolène Royal, ci-devant ministre française de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer, en séjour à Bangangté en juillet dernier, a reconnu la démarcation du Cameroun dans l’implémentation de l’Accord de Paris sur le climat.

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