A l’occasion de la 32ème journée nationale de l’arbre célébrée le 6 novembre 2018, des milliers d’arbres ont été plantés au Congo.
Tradition durable
Sous l’impulsion de son Président de la République Denis Sassou N’Guesso, le Congo a été le premier pays à instituer une journée nationale de l’arbre en 1986 avec la loi n°062/84 du 11 septembre 1984. Cette loi a pour objectif de sensibiliser sur l’importance de l’arbre pour l’avenir de la planète et son texte stipule que le 6 novembre de chaque année, chaque citoyen a l’obligation de planter, au moins un arbre d’essence forestière ou fruitière.
Depuis 32 ans, la coutume perdure et mobilise les congolais sur leur rôle citoyen autour d’une thématique spécifique (ex : les changements climatiques, le reboisement, l’économie verte, …).
L’édition 2018 a été commémorée sur le thème « L’arbre: Source de diversification de notre économie, de promotion de l’économie verte et de développement local ».
Parmi les faits marquants de cette journée, nous pouvons noter que de nombreux citoyens et représentants des autorités locales et nationales ont planté 2666 jeunes acacias sur le site du Mont M’Bamou et 1300 plants d'acacias, de limbas, de tecks et de douciers sur le site de la forêt de la Patte-d’oie. Ces deux emplacements, d’une étendue totale supérieure à 3 hectares, se trouvent sur le territoire de la capitale Brazzaville. Dans la ville côtière de Pointe-Noire, de nombreux écoliers ont participé à la plantation de 500 arbres sur le site du village communautaire de Tandou Mboma
L’arbre outil de développent durable
D’après un rapport de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, le taux de déforestation annuel est de 0.1% soit environ 17 000 hectares détruits chaque année à cause d’activités de collecte et d’utilisation des produits forestiers non responsables. Or, l’étendue de la forêt du Congo (60 à 65% du territoire) représente une de ses principales richesses et une source de carbone et de biodiversité pour toute la planète.
Pour la préserver, le pays s’était engagé en 2011 dans un Projet national d'afforestation et de reboisement (Pronar) qui prévoyait la plantation d’un million d’hectares de forêt et la création de plusieurs milliers d’emplois en 10 ans. En 2020, nous connaitrons le bilan de ce programme.