Au Burundi, la plupart des ménages dans les zones péri-urbaines et rurales n’ont pas accès à l’électricité. La consommation moyenne par habitant d'électricité est d'ailleurs parmi les plus faibles du continent africain et se situe à 23 kWh/an, contre une moyenne africaine de 150kWh/an. Dans la zone péri-urbaine de Bukirasazi 2, au Nord de Bujumbura, la capitale burundaise, Philomène, une mère de cinq enfants, gagne à peine 1 dollar, soit environ 90 centimes d'euros, par jour. Chaque jour, elle dépense plus de la moitié de ses revenus en énergie. En début 2018, la Maison Parma obtient le soutien financier de l’Institut de la Francophonie pour le développement durable, l’IFDD, afin de mettre en œuvre son projet dénommé « Énergie Photovoltaïque pour la réduction de la pauvreté et pour un développement durable au Burundi ».
L’objectif est de réaliser des installations solaires au profit de 57 ménages démunis ainsi que dans une école d’un effectif de 300 élèves, tout en encourageant la création d’activités génératrices de revenus comme la couture, la coiffure, la recharge de téléphones.Pour optimiser les coûts d’installation, les panneaux solaires sont fabriqués localement, dans l’atelier de Parma Sun. Ce projet apporte la preuve que si l’électricité ne permet pas à elle seule de créer toutes les conditions de la croissance économique, elle est de toute évidence essentielle pour répondre aux besoins essentiels de l’être humain et faciliter le développement des activités économiques. Tout en ayant un impact sur les composantes essentielles de la lutte contre la pauvreté, à savoir la santé, l’éducation, le revenu et l’environnement. Découvrez la mise en oeuvre de ce projet en vidéo
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