Une réunion de consultation sur le « cadre de responsabilisation » des acteurs impliqués dans les activités de préservation de la forêts du Bassin du Congo s’est tenue du 26 au 27 février 2019 à Douala au Cameroun. Organisée à l’initiative du Fonds mondial pour la nature (Wwf), elle avait pour but de mettre sur pied un ensemble de mesures devant permettre d’évaluer la progression des entreprises du secteur forestier vers la réalisation des actions visant à une meilleure protection de la forêt conformément à leurs engagements. Il s’agit notamment de leur engagement de limiter les effets de leurs activités sur la forêt, sur les droits fonciers des communautés et sur les droits de l’homme en général.
La réunion de Douala a permis aux participants (une coalition d’organisations non gouvernementales du secteur de l’environnement) d’évaluer la progression de leurs actions de lutte contre la déforestation, de protection des écosystèmes naturels, mais également de faire le point sur leurs activités de promotion des techniques de culture permettant pour une agriculture durable. Selon Ludovic Miaro II, coordonnateur régional du programme Palm Oil à Wwf, la situation de la déforestation au Cameroun et dans le Bassin du Congo n’est pas alarmante. « Le taux de déforestation est plus ou moins inférieur à 2% ». Il d’ajouter tout de même qu’il faut rester vigilent et demander aux pouvoirs publics de garder le cap parce que les besoins d’investissements peuvent rapidement faire changer la donne dans le mauvais sens. D’où l’importance des rencontres telles que celle de Douala qui permettent d’accompagner les entreprises du secteur forestier en leur donnant des outils susceptibles d’améliorer leurs systèmes de production et de développement respectueux de l’environnement.