La mise en place des bassins de production de maïs et de soja et de deux usines de transformation de ces deux spéculations et d’une usine de transformation d’engrais. Voilà ce pourquoi l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) et la Caisse agropastorale du Cameroun (CAC) Groupe ont scellé un accord de partenariat, le 10 novembre 2020 à Yaoundé (capitale du Cameroun). En présence de la secrétaire générale du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI), Mme Rebecca Madeleine Ebellé Etamè, du président du conseil d’administration, du directeur général adjoint, des directeurs et personnels chercheurs de l’IRAD.
À l’occasion de cette solennité qui avait pour cadre la salle de conférences du MINRESI, l’IRAD était représenté par son directeur général, le Dr. Noé Woïn et la CAC Groupe par le président du conseil exécutif, Armand Doudjo.
Concrètement, d’après le Dr Noé Woïn, l’institut bras séculier de l’État du Cameroun en matière de développement agricole entend apporter à la CAC Groupe «son savoir-faire, sa technicité, ses conseils à travers ses imminents chercheurs scientifiques, ses laboratoires accrédités de par le monde et les variétés qui sont le maïs, le soja, les différentes spéculations qui ont été brevetées, sinon les 22 variétés qui ont obtenu le certificat d’obtention végétale auprès de l’OAPI (Organisation africaine de la propriété intellectuelle».
Autrement dit, l’IRAD s’est engagé à accompagner ce groupement d’intérêt économique dans la culture des céréales de maïs avec la mise à disposition de son expertise technique et de semences améliorées qui couvriront 6 000 hectares de terres prédisposés dans les différentes régions du pays.
Bien plus, la CAC compte construire une usine de transformation de maïs d’une capacité de 28 000 tonnes par an, grâce à ses partenaires italien (Faza Roma) et brésilien (Trace Trading).
Et à travers ce mémorandum d’entente, selon Armand Doudjo, la CAC compte lancer la campagne ‘’Un million de membres’’ qui vont bénéficier des avantages que l’IRAD va mettre à leur disposition, notamment les semences améliorées et les différentes études sur les zones agroécologiques (au nombre de 5) du pays. Campagne axée sur le thème : «Le développement des chaînes de valeur agro-industrielles, une niche d’opportunités à forte valeur ajoutée».
Clôturant la cérémonie, Mme Rebecca Madeleine Ebellé Etamè a promis aux deux désormais partenaires l’encadrement du MINRESI pour conduire à bon port cette plateforme de travail du secteur agropastoral.