Sofia Adamou Kodji. C’est le nom de la bienheureuse dame qui a, le 10 février 2023 à Yaoundé, reçu solennellement la 500 millième attestation de fin de formation à l’informatique, dans le cadre du projet social un Million de Jeunes, d’Enfants et de Femmes pour l’émergence à l’horizon 2035 (MIJEF 2035) coordonné par l’Institut africain d’informatique (IAI), représentation du Cameroun/Centre d’excellence technologique Paul Biya, que dirige Armand Claude Abanda.
La solennité présidée par la ministre de la Promotion de le Femme et de la Famille (MINPROFF), Marie-Thérèse Abena Ondoa, représentante personnelle de la première Dame Chantal Biya, marraine du projet MIJEF 2035 avait pour cadre le campus de l’IAI-Cameroun à Nkol-Anga’a (banlieue de Yaoundé). En présence d’un impressionnant parterre de personnalités de la République.
«Je suis vraiment émue de l’attestation de fin de formation aux TIC reçue ce jour. Je profite de l’occasion qui m’est offerte pour demander aux jeunes et surtout aux femmes de venir aussi suivre la formation en informatique. Car, aujourd’hui le numérique intervient dans toutes les activités de la société. Je remercie le Représentant résident de l’IAI qui m’a donné l’opportunité de suivre cette formation dont je suis la 500 millième récipiendaire» a exprimé Sofia Adamou Kodji, originaire de la région du Grand-Nord.
Approché à la fin de la cérémonie, le Représentant-résident de l’IAI-Cameroun est visiblement satisfait du résultat à mi-parcours de la plateforme qu’il anime depuis 2015.
«Avec 500 000 femmes, jeunes et enfants formés à ce jour, dans le cadre de MIJEF 2035, grâce à la première dame Chantal Biya, je suis heureux pour notre marraine nationale. Et heureux aussi que le numéro 500 000 vient de très loin, c’est-à-dire du Lamidat de Mokolo dans la région de l’Extrême-Nord. C’est ainsi un levier qui montre que MIJEF 2035 quadrille tout le Cameroun comme l’a si bien voulu l’épouse du chef de l’État, notre marraine nationale», a déclaré Armand Claude Abanda. Non sans projeter qu’à cette allure, le cap de 1 000 000 de jeunes, d’enfants et de femmes formées aux TIC en 2035 sera dépassé, avec l’appui du gouvernement, notamment des ministres Louis Paul Motaze et Alamine Ousmane Mey qui apportent sans cesse leur encadrement à ce programme à la prunelle des yeux de Chantal Biya.
Et l’éminent informaticien camerounais de renchérir : «Je pense que c’est important de faire à ce que tout que tout le monde comprenne le même langage de l’utilisation de l’outil informatique afin que tous les Camerounais s’arriment au digital».
Des propos pleinement en phase avec le discours du chef de l’État à la jeunesse camerounaise, dans la soirée du jour de cette cérémonie. «Je tiens cependant à vous encourager à vivre au rythme de votre temps et à tirer avantage du développement numérique et technologique pour améliorer, dans le monde réel, vos conditions de vie et celles de vos compatriotes», a énoncé le président de la République.
Lancé le 13 mars 2015 à Yaoundé, le projet MIJEF 2035 a, selon des observateurs, permis au Cameroun d’arrimer, en un temps record, des milliers de personnes à l’usage des TIC.
Un véritable exploit réalisé par Armand Claude Abanda en Afrique subsaharienne, par cette plateforme qui offre aux populations marginalisées une formation axée sur des modules, fondamentaux dans la société actuelle en pleine digitalisation, que sont : Microsoft Word, Excel, et PowerPoint, Internet, réseaux sociaux, maintenance informatique, initiation à l’entrepreneuriat et à la citoyenneté. Et la liste est loin d’être exhaustive.