Plan d'éducation et de formation à l'environnement au Burkina Faso.
L'Université de Ouagadougou et l'Université de Moncton (Canada - Nouveau-Brunswick) ont signé une convention récemment portant sur un projet intitulé «Gestion des écosystèmes basée sur les communautés: la gestion durable des ressources naturelles et humaines au Burkina Faso».
Bénéficiant d'un financement du gouvernement canadien, ce projet vise à renforcer les capacités institutionnelles du Centre d'études pour la promotion, l'aménagement et la protection de l'environnement (CEPAPE) de l'Université de Ouagadougou et à fournir un appui à diverses communautés villageoises du Burkina Faso. Les domaines d'intervention sont l'environnement, l'éducation, la femme et la nutrition.
Par le biais de cet accord, les chercheurs des universités de Ouagadougou et de Moncton réaliseront des projets de développement et de recherche en cotutelle et échangeront réciproquement des étudiants à tous les cycles d'études, notamment dans les programmes de formation de chercheurs en mobilité étudiante. La création d'un programme de maîtrise en sciences de l'environnement est également prévue.
Le Centre d'études pour la promotion, l'aménagement et la protection de l'environnement (CEPAPE) est une structure de formation et de recherche inter-UFR de l'Université de Ouagadougou. Son programme de formation couvre des domaines comme l'aménagement du territoire, l'agriculture durable, la relation homme-femme, la gestion durable des ressources naturelles, l'étude d'impact environnemental ainsi que l'énergie et l'environnement.
L'Université de Ouagadougou compte neuf unités de formation et de recherche (UFR) et un institut. Elle accueille cette année 20 000 étudiants. Elle a pour recteur le professeur Joseph Paré.
Pour sa part, l'Université de Moncton dispose de centres, d'instituts et de laboratoires qui ont développé une expertise dans le domaine de l'environnement, de la protection des écosystèmes et du développement durable.
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