Au regard de la situation actuelle en matière de diversité biologique, les options générales suivantes ont été dégagées :
• Informer et sensibiliser davantage les décideurs et les acteurs sur la nécessité de sauvegarder la diversité biologique ;
• Responsabiliser l’ensemble de la population pour une bonne conservation et utilisation durable de la diversité biologique ;
• Approfondir les connaissances, y compris le savoir-faire local sur la diversité biologique ;
• Renforcer les capacités nationales en matière de gestion durable de la diversité biologique, notamment dans le domaine de la formation et des infrastructures adéquates.

Ces options s’inscrivent dans le cadre de la politique de l’Etat qui repose sur la décentralisation et le transfert des pouvoirs, de l’Etat aux collectivités territoriales décentralisées, en particulier dans celui de la « Gestion des Terroirs ». Parmi les options spécifiques retenues, on peut citer :
• Le renforcement de la participation des populations à la lutte contre la désertification ;
• La fixation des jeunes dans leurs terroirs par la génération d’emploi dans ces milieux ;
• La participation effective des populations aux prises de décision depuis la base jusqu’au sommet (processus de décentralisation) ;
• Le renforcement de l’éducation familiale ;
• Le renforcement de l’éducation environnementale ;
• L’intensification des productions agricoles ;
• Le développement des connaissances des éléments constitutifs de la diversité biologique.