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LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES MENACENT LE MAIS ET LE BLE EN AFRIQUE



  • Le constat est de plus en plus alarmant pour l’Afrique. Dans une interview accordée récemment à la radio française RFI, Mr sekou Touré, responsable du bureau AFRIQUE au sein du programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) attirait encore une fois l’attention sur le grave problème des changements des changements .Selon un document relatif à la problématique et publié récemment " au cours de ce 21ème siècle l’Afrique souffrira le plus du réchauffement planétaire (….) il est le continent le plus vulnérable au changement potentiel de climat "
    Si le changement climatique n’est pas prévenu, on aura 50 à 200 millions de personnes en Afrique confronté à la famine. Tant que tout le monde ne prendra pas conscience qu’il faut changer de politique de façon radicale pour faire en sorte que nos émissions de Gaz à effet de serre soient considérablement réduits, qu’on les ramènent à leur proportion des années 90, ce sera très difficile pour les années à venir.
    Le document souligne par ailleurs que certaines cultures tel que le maïs et le blé sont menacés de disparution d’ici la fin du siècle si le déséquilibre lié au climat perdure.
    Toute la problématique de la sécurité alimentaire est liée à un climat apaisé.
    Tout risque de changement climatique à un impact considérable sur le secteur agricole.
    Aussi l’élévation du niveau des mers vers les années 2100 de 15 à 95cm affectera environ 70 millions de personnes. Pourtant en moyenne 25 % de la population africaine réside à moins de 100 km des côtes. Toujours selon le rapport, la cote ouest de l’Afrique (Cote-d’ivoire, Bénin, Ghana, Togo) qui est une forte zone de production de coco, et de palmier à huile sera fortement affectée car la plupart des mangroves seront détruites, c’est donc environ
    500 millions de dollars de perte pour l’Afrique si le niveau des mers augmentait d’un mètre (1m).
    Cependant estime Mr sekou Touré, il n’est pas à désespérer car il est possible de faire beaucoup de choses pour éviter la catastrophe. Entre autre, il faudrait que l’Afrique se positionne comme un continent d’absorption de carbone, selon le système international de compensations financières sur d’autres zones. Enfin il faudra reboiser massivement et contrôler l’exploitation forestière dans un cadre de développement durable.
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