Le ministre de l'Energie et des Mines a visité hier les installations de la Senelec. Aly Ngouille Ndiaye est revenu sur la nécessité de faire d'autres investissements pour faire face à la demande pressente et à venir. Il a aussi rappelé la volonté du gouvernement d'accompagner ce secteur très stratégique pour l'économie nationale.
Après la Société africaine de raffinage (Sar) visitée vendredi dernier, le ministre de l'Energie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, s'est rendu, dans la matinée d'hier, aux installations de la Senelec. Il a visité au pas de charge la centrale C6 de Bel Air, les centrales C3 et C4 du Cap des Biches, le centre de dispatching de Mbao, le poste 90/30 KV et le Bureau central de conduite (Bcc) de Hann. Une bonne partie du matériel de la Senelec est vétuste et la société a encore du matériel en location alors qu'une grande partie de sa production est assurée par les privés. A la fin de sa visite, le ministre Aly Ngouille Ndiaye a déclaré qu'il va falloir accélérer tout ce qui est mis en oeuvre, afin d'améliorer le taux de couverture d'ici la pointe. Après cette urgence, il faut, soutient le ministre, " aller naturellement vers d'autres investissements, que ce soit par le biais de la Senelec ou par le biais de privés ". D'après Aly Ngouille Ndiaye, on est obligé de le faire pour pouvoir faire face à la demande d'abord actuelle, qui est assez importante, et à la croissance annuelle qui est aussi élevée. " Si nous n'y faisons pas face, sous peu, nous ne serons pas en mesure de remplir cette mission-là. On ne peut pas tout le temps louer des groupes, surtout ceux que nous avons présentement qui sont si chers ", a-t-il déclaré.
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