Dix pays d'Afrique de l'Ouest ont entamé, vendredi à Dakar, un exercice de planification d'un projet d'urbanisation des zones humides, en vue d'une politique commune dans ce domaine.
Réunis à Dakar à l'occasion
d'un atelier organisé par la Direction des parcs nationaux du Sénégal et le
Programme eau et zone humide de l'Union internationale pour la conservation de
la nature (UICN), les représentants des pays concernés doivent élaborer ''un
cadre logique et technique du projet, qui constituera le document stratégique
sous-régional'' de mise en oeuvre d'une politique commune d'urbanisation des
zones humides.
Ils définiront les activités à mener après s'être fixé des résultats et des
objectifs à atteindre sur les quatre ans que doit durer le projet, a expliqué à
des journalistes Paul Ouédraogo, conseiller principal pour l'Afrique au
secrétariat de la Convention de Ramsar.
L'atelier de Dakar, qui se poursuivra jusqu'à mardi, sera l'occasion d'évaluer
le coût du projet et le budget de ses activités. La réduction de la pauvreté,
qui affecte les communautés vivant autour des zones humides et les risques liés
aux inondations, sont au nombre des objectifs de cet atelier.
Cet atelier est la suite d'une réunion organisée à Bucarest (Roumanie) en juillet
dernier, selon les organisateurs. Des résolutions ont été prises dans la
capitale roumaine, dans l'objectif de maîtriser l'urbanisation dans les zones
humides, dans les pays représentés, dont ceux réunis à Dakar.
Le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Guinée-Bissau, le
Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal et le Togo, représentés à l'atelier de
Dakar, ont signé la Convention de Ramsar, appelée aussi Convention sur les
zones humides.
Il s'agit d'un traité international adopté le 2 février 1971, à Ramsar --- une
ville iranienne --- en vue de la conservation et de l'utilisation durable des
zones humides.
APS