Nous ne cherchons pas à imposer une vue de
l'extérieur. Ce temps-là est passé. C'est une vision partagée du
gouvernement français et du gouvernement sénégalais'', affirme t'-il.
Le ministre délégué français chargé du Développement a rappelé avoir
signé, à Dakar, un nouveau document-cadre de partenariat avec le
président sénégalais Macky Sall pour une durée de 4 ans.
La priorité de ce document, a-t-il précisé, c'est le développement
durable, la protection de l'environnement et le développement économique
intégrant la protection de l'environnement.
"Nous avons financer pour 500.000 euros (327 millions 978 mille francs
CFA) la possibilité d'étudier le développement de ce type de projet
(la restauration de la mangrove), mais aussi la
création d'aires marines protégées de mangrove qui incluent la
protection de la biodiversité'', a-t-il annoncé.
"Ce que nous allons faire, c'est mettre de l'argent qui, jusqu'à
présent, n'était pas mis dans des secteurs liés à la biodiversité et à
l'assainissement et à la qualité de l'eau. Nous allons les flécher vers
ces secteurs-là".
Selon lui, ''au-delà du changement financier, c'est d'abord un
changement de modèle''.
Pascal Canfin a fait savoir que son pays va aussi financer un poste
d'expert au niveau du ministère sénégalais de l'Environnement et du
Développement durable dans le but de continuer ce type de politique.
Le ministre délégué français chargé du Développement a soutenu que
l'expérience des populations de la Casamance en matière de restauration
de la mangrove permet à la fois d'exploiter de nouveau des terres
rizicoles et de s'adonner à la pêche.
Source APS