Jeudi 20 mars 2014, le Projet de protection et d'éducation des jeunes filles " Aides Familiales de la croix Rouge du Burkina " a remis des lampes solaires à 35 filles scolarisées dans la ville de Ouagadougou.
En plus de ces 35 bénéficiaires vivant dans des zones non éclairées de la ville de Ouagadougou, d'autres filles scolarisées à Gaoua et à Bobo-Dioulasso ont auparavant profité de cette générosité possible grâce à un financement de l'organisation Canadienne 27 millions Voices .
Au total 348 filles ont reçu chacune une lampe au cours de l'année scolaire 2013-2014, selon le chef du projet de protection et d'Education des jeunes filles Aides Familiales de la Croix Rouge du Burkina, M. Tiemtoré Dieudonné.
Le projet démarré en novembre 2011 intervient dans ces trois zones où il a permis de recenser et de scolariser 943 jeunes filles issues de milieu défavorisé.
Après deux ans d'accompagnement, les acteurs se sont aperçus des difficultés de ses filles remises à l'école, notamment pour étudier le soir. C'est suite à ce constat, selon le chef du projet, que la croix rouge du Burkina, avec l'appui de son homologue monégasque, a élaboré cette initiative qui a reçu un écho favorable de l'organisation donatrice.
Le projet concourt à l'épanouissement des filles, en leur permettant de profiter d'une formation professionnalisante en coiffure ou en couture. D'autres sont reconduites à l'école, en cours de jour ou du soir.
" Recevoir ces lampes nous comble de joie "Pour les bénéficiaires, représentées par Kaboré Pascaline, ce don est salutaire pour bon nombre d'entre elles, au regard des difficultés qu'elles ont à accéder à l'électricité, afin d'étudier. Dans son mot, elle a conclu que : " Recevoir ces lampes nous comble de joie et de bonheur témoignant ainsi votre volonté et votre engagement dans le processus de notre accompagnement pour réussir ".
Monsieur Tiemtoré a saisi l'occasion de cette cérémonie de remise de lampes solaires pour réitérer ses remerciements aux différents partenaires et faire une adresse aux encadreurs de cette frange de notre société. Aux tuteurs, parents ou employeurs de ces filles qui sont généralement servantes dans les ménages et communément appelées " bonnes ", il a demandé leur soutien pour faire d'elles " des femmes de demain ".
Arba Nadembega
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